Resumen:
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Chacun à sa façon et suivant des axes différents, les auteurs se demandent si la fin du monde projetée n’est pas une fin du monde qui a déjà eu lieu dans l’histoire de chacun, et dont il faudrait retrouver les racines infantiles. Fin d’un monde en rapport avec les traumas archaïques et les défaillances de l’environnement primaire et/ou avec les avatars de l’Œdipe, effondrement qui n’a pas pu être pensé et intégré et que les êtres humains chercheraient inconsciemment à retrouver/reproduire dans le futur à travers des actes, des fantasmes et des prises de position, dont l’antagonisme apparent pourrait bien se référer à ces mêmes sources.
Penser le désastre, entre autres avec les outils de la psychanalyse, pourrait bien être un abri qui, s’il n’empêche pas de mourir, permet de continuer à vivre.
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