Résumé :
|
Dans sa première partie, cet article présente une recherche historique et clinique qui vise à établir, dans un cadre nouveau, les formes d’organisation des théories psychanalytiques sur la psychopathologie et les stratégies de guérison qui les accompagnent. Ce nouveau cadre est basé sur deux matrices (« freudo-kleinienne » et « ferenczienne ») et il organise le large champ de connaissances établi par différents auteurs du champ psychanalytique. Ce nouveau cadre reconnaît les propositions innovantes des trois dernières décennies comme transmatricielles, et les lignées freudienne-kleinienne et ferenczienne comme des dimensions complémentaires.
Dans la seconde partie, l’article décrit quelques origines possibles de l’une des pensées transmatricielles les plus pertinentes de la psychanalyse contemporaine, à savoir l’œuvre de Thomas H. Ogden. À la question de savoir quelle serait la voie qui nous ramènerait de la conception d’Ogden du « rêver la séance analytique » aux propositions cliniques intersubjectives du dernier Ferenczi, l’hypothèse proposée est que cette voie passe, rétroactivement, par les travaux de Robert Langs, Harold Searles, Willy et Madeleine Baranger, et Wilfred Bion.
|