Resumen:
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Deux analystes se demandent avec quelle technique identifier les objets de toutes sortes, les mélanges de pièces antiques et de fragments du présent qu’ils rencontrent en avançant sur le terrain de la cure. On se divise, on se perd soi-même et le monde analytique se désagrège peu à peu autour de cette question, d’autant que l’« archéologie » analytique admet tout ce qui vient : la religion comme la psychologie, l’anodin comme le trop significatif.
Josef Ludin étudie les strates temporelles et structurelles de la pensée freudienne et post-freudienne ; presque à l’autre bout, Michel Gribinski interroge ce qui se présente et se présentifie dans la cure. Le point de vue des deux auteurs est ainsi divers, comme l’est la technique de la psychanalyse. Peut-on alors supposer qu’il y a autant de techniques que de techniciens, et de sujets en analyse ? Pourquoi ne pas laisser chacun s’aventurer dans les choix qui lui conviennent ? Et si, loin d’avoir inventé une technique, le psychanalyste était inventé par elle, séance après séance ?
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