Résumé :
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« Longtemps, comme beaucoup de lecteurs français, je suis passé à côté de l’oeuvre de Georges-Arthur Goldschmidt. Jusqu’au jour où le poète Philippe Jaccottet m’a confié son admiration pour la traduction que celui qui signe avec humour « G.A.G » avait donnée de l’Homme sans postérité, un roman d’Adalbert Stifter. J’ai ensuite rattrapé le temps perdu, en me plongeant dans son autobiographie, ses essais et ses traductions d’auteurs romantiques ou contemporains. Une rencontre avec Georges-Arthur Goldschmidt a suffi à me convaincre de l’intérêt que pourrait revêtir un livre d’entretiens où seraient raccordées les différentes facettes de cet « enfant aux cheveux gris » (ainsi qu’Hölderlin définissait le poète), en qui se conjuguent la littérature et la philosophie le christianisme et le judaïsme, la France et l’Allemagne. »
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