Résumé :
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Après avoir rappelé l’histoire des idées qui a mené d’une vision très réductrice du nourrisson au bébé en tant que personne en devenir, l’auteur rappelle les différents types d’interactions dans lesquelles le bébé est d’emblée activement engagé. Certaines compétences du bébé ne sont que potentielles telle la motricité libérée qui ne s’extériorise que dans certaines circonstances particulières. Il est encore difficile de préciser quel est le rôle de ces compétences en réserve. Quoi qu’il en soit, le bébé n’est pas un super-héros, dont la représentation ne peut servir que le narcissisme des adultes. La néoténie et le pari piklérien sont enfin évoqués pour faire sentir que si héroïsme du bébé il y a, celui-ci concerne son extraordinaire capacité à mettre en œuvre sa petite part active dans un environnement approprié.
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