Résumé :
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La dissolution progressive de l’Empire ottoman, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, ne sera pas sans conséquences sur l’imaginaire géopolitique freudien, trop souvent réduit à sa centration sur le monde gréco-romain. Tout se passant comme si, en effet, Freud avait, du moins pour un temps, caressé l’idée que la disparition de ce filtre entre Occident et Orient, représenté par l’Empire ottoman, pouvait produire un rapprochement entre l’Europe et le Moyen-Orient sémite, rapprochement qui aurait pu résoudre la question juive, en incluant l’hébraïsme dans une généalogie élargie, strictement liée à l’Europe et alternative à l’hypothèse indo-européenne.
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