Résumé :
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Après avoir rappelé les principaux éléments de la dynamique psychique de la grossesse, soit la dimension d’étrangeté de l’enfant et les différentes composantes de l’enfant imaginaire, l’auteur aborde ensuite la problématique des dépressions périnatales en se référant au processus d’objectalisation progressive du fœtus. La réflexion aborde ainsi les deux pôles des représentations du vide et du vide de représentations qui renvoient différemment au concept de gravité.
Qu’il s’agisse de dépressions maternelles pré ou postnatales, la nature de la perte d’objet pose la question d’une troisième topique qui distinguerait la place de l’objet, les liens à l’objet et l’objet en tant que tel, en donnant à la représentation des liens une place centrale ouvrant sur une possible métapsychologie périnatale.
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