Résumé :
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Dans le développement typique, c’est lorsque l’enfant se sent concerné par ce qu’il éprouve par le miroir identifiant de son entourage, qu’il développe un tonus qui le redresse, trouvant ainsi le sentiment d’exister dans son corps, dans l’espace et dans la relation.
Les troubles sensoriels des enfants autistes ne leur permettent pas de se construire suffisamment dans le lien aux autres. La construction de leur image du corps et de leur verticalité est ainsi entravée. Ces enfants sont souvent en quête de verticalité dans leur environnement architectural ou avec des objets pour s’identifier à cette verticalité qu’ils n’ont pas pu construire dans leur image du corps. Cette verticalité semble ne jamais s’inscrire de façon durable tant qu’elle n’est pas partagée dans la relation avec quelqu’un d’autre. Des angoisses corporelles et spatiales peuvent se réguler de façon autistique par cette quête de verticalité, hors relation. Quand elle est accompagnée dans le cadre d’une psychothérapie, elle peut participer à une relance du lien. La verticalité du corps se construit alors de plus en plus dans la relation de façon durable dès que l’enfant se sent concerné et fait diminuer les modes de régulation autistique.
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