Résumé :
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Le virus et l’inconscient appartiennent au domaine de l’invisible, réactivant chez l’humain la conscience de sa précarité, ses terreurs et ses fantasmes. La pandémie révèle une endémie sous-jacente liée à l’évolution des sociétés humaines. La place croissante de la technologie renforce le sentiment d’omnipotence et transforme subtilement la relation première du bébé à son environnement. La psychanalyse, prise dans cette mouvance sociétale, doit s’adapter à ces paramètres, tout en sauvegardant ses fondamentaux pour l’exploration du monde interne.
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