Résumé :
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Après une petite chronique et deux narrations qui essaient de rendre compte de la survenue et des effets de la pandémie, l’auteure tente de développer une pensée de cette situation totalement inédite, qui serait une « pensée de l’incertitude », que l’on peut aborder avec les concepts de Bion. C’est un changement de paradigme, qui fait place à un nouveau modèle où l’humain ne serait plus séparé de son environnement et doit intégrer le non-humain. Entre ces phénomènes très hétéroclites, il y a un lien non pas de causalité mais d’interdépendance. La pandémie fait vivre une confrontation brutale à la mort, sa propre mort, mais plus largement la mort de l’humanité. Le rapport entre réalité externe et réalité interne est complètement chamboulé. De ce fait, les fondements de la psychanalyse demandent à être renouvelés.
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