Résumé :
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L’auteur analyse la gestion occidentale voire européenne de la pandémie, gestion qui s’est elle-même répandue par mimétisme contagieux dans d’autres pays, et il s’interroge : comment est-il possible que des peuples entiers s’alignent sur le débit de leurs salles de réanimation ? Et une autre question plus large : qu’avons-nous payé dans cette pandémie, ou plutôt dans sa gestion, où, en toute innocence, notre lieu d’être fut balisé par deux filons pathologiques, l’un pervers et l’autre névrotique, qu’il faut expliciter, et dont l’analyse peut nous éclairer sur la suite, sur nous-mêmes et sur nos valeurs ? L’auteur avance l’idée d’une expiation de ce que nous sommes, « expiation sèche » car, contrairement aux rituels expiatoires, elle n’écarte pas le mal, elle le relance. Le texte confronte le vécu de la pandémie, le discours gestionnaire et médical, le défilé des experts, avec les déterminations neuro-perverses analysées.
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