Résumé :
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Si le savoir caractérise manifestement l’asymétrie de la relation pédagogique, cette dernière ne peut bien évidemment s’y réduire : elle s’appuie sur cette autre relation, plus fondamentale, non modifiable, consistant à mettre en présence deux êtres ou deux sujets dont l’un – immature ou inachevé et en voie de construction – a besoin de cet autre, l’adulte, afin de mettre à l’épreuve et de consolider les processus psychiques constitutifs de sa personnalité, alors en voie d’élaboration. De fait, la méconnaissance active de cette dimension libidinale sous-jacente à la pratique pédagogique, dont témoigne le système éducatif, contribue largement aux accrocs et aux ratés de cette dernière.
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