Résumé :
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Pour les deuxièmes et troisièmes générations de survivants, le trauma qui est demeuré inélaboré pour l'un est projeté sur le groupe. Et l'élaboration psychique individuelle est rendue possible quand la reconnaissance et l'inscription de l'horreur se sont accomplies collectivement. Par contre, pour ceux qui ont été plongés directement dans les situations extrêmes d'extermination, le monde extérieur a disparu, et le groupe ne peut pas être un recours. Pour faire face à ces violences de masse, il faut sortir de la masse des victimes. La pulsion anarchiste, dérivée de la pulsion de mort, grâce à son activité déliante, pourrait aider à la lucidité, à la résistance et à la survie.
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