Résumé :
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En 1946, dans une conférence faite à la Société psychanalytique de San Francisco, l'un des derniers représentants des Lumières défend la grandeur de Freud. Theodor W.Andorno, que l'on tenait pour plutôt acerbe à l'égard de la psychanalyse, prend position en faveur d'une radikale Psychoanalyse contre ceux qu'il nomme les "révisionnistes néo-freudiens" dont la pensée "frappée au coin de l'anodin" et les formulations du niveau d'un "courrier des lecteurs" ne sont pas tolérables à qui essaie de comprendre les rapports entre la société et l'individu après Auschwitz. Les ennemis de Freud "pactisent avec le bon sens", "confirment les préjugés sociaux", ne se "distinguent plus guère de l'indignation bien-pensante" : ils sont "universellement acceptables". La mise en pièces amère et sans appel a sa place dans les polémiques d'aujourd'hui.
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