Résumé :
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Nous ne cessons de nous représenter qui nous sommes et ce qui nous entoure. C’est le propre de notre fonctionnement psychique. Mais qu’en est-il pour le sujet atteint de maladie létale et hospitalisé ? Qu’est-ce qui s’impose en ces circonstances à son psychisme et à sa capacité de représentation ? À partir d’une pratique clinique en service de médecine, et plus précisément à partir de l’accompagnement d’une patiente âgée identifiée en soins palliatifs, l’auteur met en évidence ce que la situation mobilise du côté du patient comme des soignants notamment du côté des figures du maternel. Il avance l’idée que plus que la mort, qui peut au final trouver à se représenter, ce sont les craintes d’effondrement, d’un retour à des états de terreur et d’effroi qui sont au cœur des stratégies conscientes et inconscientes mises en œuvre par chacun. Ces états ont à voir avec l’indicible et l’irreprésentable.
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