Résumé :
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Dans cet article, l’auteur envisage quelques questions que lui pose la maxime éthique lacanienne « Ne pas céder sur son désir » lorsqu’elle devient une prescription, non seulement pour l’expérience de la cure, mais aussi et surtout pour la vie quotidienne aujourd’hui. De quel désir s’agit-il ? Une prescription est-elle compatible avec la psychanalyse ? Une telle prescription, qui laisse peu de place à l’autre comme sujet, est-elle compatible avec un monde dans lequel la nécessité de la reconnaissance de tous comme sujets et la solidarité entre les humains s’avèrent de plus en plus importantes ?
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