Type de document :
|
Article : texte imprimé
|
Titre :
|
Pensée, intelligence ou cerveau ? Subjectivation et psychopathologie des apprentissages (2021)
|
Auteurs :
|
/
Catherine WEISMANN ARCACHE
|
Dans :
|
Journal de la Psychanalyse de l'Enfant (vol. 11, n° 2, 2021)
|
Article en page(s) :
|
pp. 429-439
|
Langues:
|
Français
|
Mots-clés :
|
Psychopathologie chez l'enfant
;
Troubles de l'apprentissage
;
Dyspraxie chez l'enfant
;
Développement de l'enfant
;
Subjectivation
|
Résumé :
|
Cet article propose de réintroduire une psychopathologie psychanalytique des apprentissages, aujourd’hui déniée au profit de l’hypothèse neurodéveloppementale dominante. Psychopathologie et développement peuvent être articulés et revisités à l’éclairage des cadres sociétaux contemporains. La révolution numérique et les concepts d’intelligence artificielle impactent nos représentations de l’enfant qui pense, en assimilant le cerveau à l’intelligence et à la pensée. Ces équivalences cerveau-intelligence-pensée constituent une régression épistémologique qui réduit les apprentissages à une performance : dans cette perspective nous parlons aujourd’hui d’en enfant « augmenté ». De l’enfant qui pense à l’enfant qui est pensé, nous retracerons le développement de la pensée chez l’enfant en insistant sur les conditions nécessaires à ce processus. Une vignette clinique évoquera les difficultés d’une fillette dyspraxique, et montrera combien les approches actuelles déterminent l’identification des troubles et les dispositifs thérapeutiques. Nous convoquerons aussi « Les demeurées », œuvre littéraire de Jeanne Benameur, pour éclairer les empêchements à la pensée et les manières singulières de se penser comme sujet devenant et apprenant.
|