Résumé :
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Le « complexe fraternel », d’abord décrit par Lacan puis relu et approfondi par René Kaës autour de la question de la conflictualité, peut éclairer les processus psychiques profonds à l’œuvre dans les mécanismes d’emprise groupale à l’adolescence. Ce mécanisme peut être intéressant pour comprendre l’emprise intrafamiliale dans les embrigadements par la radicalisation. À partir de la lecture d’un cas clinique, deux hypothèses vont être postulées, celle d’un fratricide déguisé sous le meurtre de masse et celle du meurtre de la Chose.
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