Résumé :
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En 2001, j’avais entrepris une étude sur la manière dont les entités de l’ancêtre et du sorcier intervenaient dans la pratique clinique avec des patients africains, ainsi qu’une tentative de conceptualisation de ces explications. J’ai pu observer par la suite que ces figures, bien qu’elles restent prégnantes encore aujourd’hui, connaissent des mutations surtout dans les milieux urbains et en contexte migratoire. Il semble que l’on soit en train de passer de tentatives de symbolisation des pathologies, à des formes de pathologies du symbolique accompagnant les mouvements d’individualisations actuelles et la perte des repères anciens.
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