Résumé :
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Habiter, loin de se réduire au fait de se loger, suppose une production de l’espace. Cette production, en psychanalyse, est marquée notamment par la position que le sujet entretient vis-à-vis du langage, mais aussi du réel. On traitera ici des variations et des transformations spatiales dont certains sujets témoignent lorsqu’ils rencontrent un événement traumatique. À ce titre, on pourrait poser l’hypothèse d’au moins trois espaces : l’espace bidimensionnel (2D) témoignant du vécu traumatique ; l’espace tridimensionnel (euclidien) dans lequel nous nous représentons habituellement vivre et évoluer (3D) ; enfin l’espace particulier lié à l’expérience de l’art, un espace vertigineux qui pourrait être approché en termes topologiques (4D). Quelles sont les relations entre ces espaces ? Comment participent-ils à la façon dont un sujet habite le monde ?
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