Résumé :
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Dans cet article, nous proposons de penser les vécus de carences d’enfants et d’adolescents accueillis en Institut thérapeutique éducatif et pédagogique (ITEP), et leurs nombreux retentissements sur le plan psychique, relationnel et social. Les aménagements antisociaux, qui émergent comme une tentative de solution face aux carences précoces, viennent bouleverser radicalement l’économie psychique du sujet tout autant que son écologie psychique subjective, altérant les liens relationnels et intersubjectifs. Nous abordons ainsi le cas de Jonas, 9 ans, sous l’égide de la dialectique espoir/désespoir et tentons de montrer en quoi elle est au cœur de cette clinique de l’extrême. Il s’agit enfin de dégager des propositions psychothérapeutiques, dans une perspective post-winnicottienne.
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