Résumé :
|
Les troubles alimentaires de l’enfant sont un motif fréquent de consultation. Légers, ils peuvent être passagers et régresser au cours du développement. Ils peuvent être plus sévères et persister bien que l’enfant avance en âge. Certains enfants grandissent sans diversifier leur alimentation et parviennent à l’adolescence en conservant une alimentation de bébé, conditionnée par des troubles anxieux responsables de conduites rigides d’évitement. En 2013, Le DSM-5 les a rassemblés sous la dénomination d’ARFID (Avoidant Restrictive Food Intake Disorder. Leur persistance à l’adolescence peut entraîner des troubles nutritionnels. À l’âge adulte, ils gênent la vie quotidienne et la socialisation. Leur repérage précoce permet de débuter des prises en charge dans l’enfance qui doivent associer, si possible et sur un mode intégratif, guidance parentale, rééducation sensorielle et cognitive, et psychothérapie psychodynamique.
|