Résumé :
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Réactualisé et conceptualisé par une géographie du début du XXIe siècle, l’habiter nomme ainsi la dimension géographique de l’humaine expérience du Monde. L’hypothèse exploratoire de ce texte est que les mots nomment imparfaitement ce que disent les pratiques des lieux. Et que, réciproquement, aucune pratique des lieux ne se laisse totalement nommer. Dès lors, il se pourrait bien que, à la « disjonction » des mots et des pratiques, l’habiter donne à voir, à entendre, à sentir et, peut-être même à comprendre ce vers quoi d’autres chemins ne mèneraient peut-être pas. Ou pas ainsi.
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