Résumé :
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Penser « l’habiter » à partir d’une perspective psychanalytique implique d’envisager le rapport humain au lieu en dehors des frontières habituelles de l’espace matériel et admettre l’existence de « hors-lieux » psychiques pourtant investis par le sujet. Par un cheminement qui va des paradoxes de « l’intime » à la notion lacanienne « d’extime », nous proposons de parcourir une géographie psychique singulière : celle de Monsieur H et sa fabrication d’un « terrier pour habiter ». Malgré un rapport au corps et à l’autre en souffrance, son expérience témoigne d’une tentative ingénieuse et acharnée « d’habiter le transfert », à entendre à la fois comme un espace et un mouvement ouverts entre deux êtres.
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