Résumé :
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Les apports de Lacan, reprenant et se distinguant de ceux d’Heidegger, permettent de poser les bases d’une « schize » entre l’habitat et le logement. L’habitat langagier suppose une inhabitation initiale mais aussi une déshabitation toute aussi nécessaire : la logique en est montrée chez Freud et Lacan, d’abord sur un plan phallique, puis sur un plan pulsionnel. Cette schize est ensuite développée sous deux versants : d’une part à partir de la clinique des centres d’accueil et d’hébergement, et d’autre part avec les travaux de deux artistes contemporains (F. Varini, G. Rousse) qui interrogent l’habiter au travers d’une réinvention de l’anamorphose, déployée non plus dans le champ pictural mais dans celui du bâti.
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