Résumé :
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Il s'agit d'une patiente suivie au psychodrame individuel depuis trois ans. elle est suivie en psychothérapie au CEJK, son analyste nous l'adresse pour soutenir un travail difficile en face-à-face. A l'exception de la colère, la patiente ne parvient pas à ressentir ses propres émotions et elle n'a pas non plus accès à sa vie fantasmatique. Les scènes qu'elle propose sont au plus près de sa vie quotidienne. Un long mouvement mélancolique se développe, après une année de travail, au moment où elle "place" sa mère en institution. Elle peut alors jouer des scènes où s'expriment sa rancœur à l'égard de ses sœurs et son agressivité vis-à-vis des soignants de sa mère. Petit à petit elle n'apporte plus de scène et refuse parfois de jouer celles qui lui sont proposées. Les scènes où apparaît un objet secourable provoquent également son refus : elle reste seule et malheureuse, les thérapeutes sont impuissants. Un mouvement récent, dans le sens d'une amélioration, lui permet de retrouver la capacité à jouer. Le psychodrame, en dépit des importantes résistance de la patiente, lui permet progressivement de percevoir et d'identifier ses éprouvés.
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