Résumé :
|
Pour la première fois en France, il a fallu attendre 2020 pour qu’un colloque soit entièrement consacré au trouble dissociatif de l’identité (TDI) sous l’égide de l’AFTD. S’agissait-il d’un « retour du refoulé » de la psychiatrie française ou d’un changement de paradigme nous permettant de tourner la page des « épidémies d’extase » ? S’il s’avère que les controverses entourant le TDI sont innombrables, tant sont nombreux ceux qui y voient encore une fiction, la file active de publications qui s’y réfèrent s’amenuise de plus en plus. À l’inverse, les recherches en imagerie médicale confirment chaque année un peu plus l’importance de la classification nosographique de cette pathologie, ses stigmates. Mais comment différencier la connaissance d’une psychopathologie héritée de violences extrêmes pendant l’enfance, d’autres représentations héritées d’une suspicion quant à la reconnaissance de leur existence ?
|