Type de document : | texte imprimé |
Titre : | Survivre |
Editeur : | Paris : Etudes et traitements analytiques par le psychodrame (ETAP), 2009 |
Autre Editeur : | Paris : Société parisienne d'aide à la santé mentale (SPASM) |
Importance : | p. 249 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-9534423-0-4 |
Format : | p. 249 / 21 cm |
20 euros | |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Traumatisme ; Survie psychique |
Résumé : |
La psychanalyse est née d'une réflexion sur le traumatisme et le conflit. Face à certains traumatismes, la vie psychique est en péril. Dans certaines configurations transférentielles la survie du processus analytique est compromise. Le danger résulte de l'épuisement des réserves du moi et de l'effondrement de la topique. D'emblée, le déni provoque le retard de la prise en compte de la gravité du traumatisme. Les effets sont alors en attente d'après coup; si l'engagement dans le travail de perte ou de deuil ne survient pas, la recherche d'un équilibre entre les apports libidinaux et les fuites libidinales de la blessure requiert tous les moyens, y compris la destructivité.
La survie implique deux temps : survivre au sein de la situation traumatique, tant qu'elle dure et survivre ensuite avec les traces de ces expériences laissées dans le psyché. Pour survivre, il est nécessaire que toute l'énergie psychique se consacre à l'auto-conservation. Après 1920, dans certains cas extrêmes, Freud poursuit son élaboration sur le traumatisme et sur la notion de pare-excitation comme mécanisme de survie. Il construit une théorie du masochisme qui réintrique les pulsions de vie et de mort et assure ainsi la survie psychique. Pour Winnicott, le sujet en état de survie est celui qui a perdu sa potentialité originaire, à savoir "un mode créatif de perception". L'exercice de cette créativité qui donne "l'impression que la vie vaut la peine d'être vécue" est lié au sentiment d'omnipotence du sujet sur le monde, entretenu par les possibilités d'utilisation de l'objet au sein de l'aire transitionnelle. La préoccupation de Winicott est de savoir ce qui, dès le développement précoce, prive le sujet de cet accès à la créativité et l'installe dans les conditions de survie. R. Roussillon s'est penché sur les stratégies de survies dans les situations extrêmes. Le sujet bascule brutalement dans un monde sans repères, sans sens, sans espoir. Le temps est suspendu. La douleur est aiguë, déshumanisante. Ces situations ne sont ni représentables ni intégrables. R. Roussillon insiste sur le caractère paradoxal des défenses pour survivre : le sujet doit se couper d'une partie de lui-même pour rester en vie. Le clivage est un mécanisme de défense vital. Pour passer de la survie à la vie, il est nécessaire qu'il y ait une rencontre entre au moins deux psychisme. Le paradigme de cette rencontre est le jeu entre ces psychismes. Le paradigme de cette rencontre est le jeu entre ces psychismes. Le psychodrame permet d'initier la création ou la re-création d'une aire de jeu et d'instaurer la confiance dans le jeu. Le meneur passe du rôle de bourreau potentiel à celui de bon double du patient via les acteurs. Le psychodrame propose ainsi un cadre symboligène des expériences traumatiques. Comment le psychodrame psychanalytique, seul ou en association thérapeutique, est-il à même de favoriser une réintrication pulsionnelle et de passer de la survie à la vie psychique ? |
Contenu détaillé (dépouillement) : |
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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10023380 | SUR | Ouvrage | BSF Paris | Salle de lecture : Ouvrages A-Z | Disponible au prêt |
10022633 | SUR | Ouvrage | BSF Paris | ψ Réserve : Ouv. A-Z | Consultation sur place |