Résumé :
|
À trouver derrière un masque toujours un autre masque, on a un certain confort, on reste toujours à une certaine distance du trou du réel. Car le masque, symptôme ou fantasme, diffractant la pulsion, nous maintient séparés de l’objet a. Il permet qu’opère pour nous le désir. Parfois cependant, le masque manque de consistance, ou bien il est trop compact : le sujet se trouve alors sans défense face à l’horreur du vide.
En se fondant sur deux cas cliniques, cet article tente d’illustrer comment la défaillance de la fonction du moi laisse certains sujets figés par l’angoisse, exclus du train du désir et comment interroger le masque que les patients présentent peut orienter la pratique clinique.
|