Type de document : | Article : texte imprimé |
Titre : | Symbiotic relations as the foundation of propaganda: Directions for future research (2021) |
Auteurs : | / Alexander V. LASKIN |
Dans : | [In analysis] (vol. 5, n° 2, 2021) |
Article en page(s) : | pp. 183-187 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Symbiose ; FROMM, Erich |
Résumé : |
La propagande semble nous entourer, pourtant beaucoup de gens trouveraient difficile d’en fournir une définition. Elle fait partie de ces mots faciles à utiliser, mais difficiles à définir. Les universitaires écrivent sur la propagande depuis des siècles, mais sa définition reste illusoire. Les profanes appellent simplement propagande toutes les communications avec lesquelles ils ne sont pas d’accord. La propagande devient un lavage de cerveau ou, pire encore, une guerre psychologique.
L’article cherche à répondre à ce problème d’identification de la propagande. L’article développe un argument théorique en faisant dialoguer l’œuvre psychologique et psychanalytique de Fromm avec le réel des sciences de la communication. L’auteur soutient que la propagande est plus qu’un simple blasphème pour désigner des activités de communication avec lesquelles nous sommes en désaccord. En fait, cet essai suggère que la propagande peut mieux se comprendre grâce aux recherche psychanalytique de Fromm sur le sadisme et le masochisme. Fromm, à l’aide d’un concept biologique de symbiose, a expliqué le sadisme et le masochisme comme une façon de construire des relations symbiotiques, ce qui rend dans la relation un individu plus grand que ce qu’il n’est. En appliquant cette théorie à une société, l’agent de propagande et celui qui en est destinataire ne sont pas si différents d’un sadique et d’un masochiste, tous deux donnant un sens à leur vie grâce à la propagande et faisant partie de quelque chose de plus grand. Les relations symbiotiques de la propagande reposent sur la pensée de groupe et la rhétorique participative, qui visent à renforcer la cohésion du groupe et à établir une mentalité du « nous contre eux ». L’article conclut que les relations symbiotiques de la propagande fonctionnent par le biais de la pensée de groupe et de la rhétorique participative axées sur la cohésion du groupe et l’établissement d’une mentalité du « nous contre eux ». La propagande supprime l’individu pour se concentrer sur le plus grand nombre ; la propagande éradique les désirs de l’individu pour se concentrer sur les besoins du groupe ; et la propagande trace des frontières nettes entre le groupe et le territoire ennemi. La propagande devient une symbiose agressive visant à sa propre survie et à sa protection contre les autres. Ce travail, s’appuyant sur cette explication de la propagande par les relations symbiotiques, propose plusieurs domaines de recherche future sur la propagande afin de mieux comprendre son lien avec la psychologie et la psychanalyse. |
Exemplaires (3)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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20021164 | REV | Revue | BSF Paris | Salle de lecture : Revues en français | Disponible au prêt |
20020974 | K04-6 | Revue | BSF Paris | ψ Réserve : Périodiques | Consultation sur place |
07003505 | REV-3 | Revue | CPRS Genève | Bib. CPRS | Consultation sur place |