Résumé :
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Via deux études de cas croisées d’homosexuels séropositifs chemsexeurs – utilisateurs de drogues en contexte sexuel –, nous tentons de proposer quelques pistes de lecture des problématiques psychiques fréquemment rencontrées au sein de cette clinique : comment penser ces investissements des corps ? Que dire des difficultés de métabolisation et d’élaboration ? En empruntant à divers corpus théoriques pluridisciplinaires allant de Georges Bataille à Joyce McDougall et Claude Balier, ce sont, au-delà des problématiques de l’addiction et de celles liées au VIH, des autodestructions semblant aussi inévitables qu’elles seraient garantes de vie, et de fait parfois porteuses du « penser », que nous proposons de discuter.
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