Résumé :
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L’analyse des pratiques professionnelles ne fait qu’introduire à l’exercice qui, sous le nom discutable de supervision, conduit tout professionnel s’y prêtant à s’intéresser à la seule personne qu’il ne voit pas, c’est-à‑dire lui-même sur toutes les scènes dont il s’occupe où pourtant il figure. Alors se dévoile, sur le terrain où exerce chacun, la richesse inépuisable d’enjeux qui n’ont pas d’autre médiation que la relation vivante où il est partie prise autant que prenante.
La relation vivante est le creuset où s’inventent des devenirs possibles, à condition que les récepteurs que nous sommes affinent écoute et vision, imaginent la réalité qui alors dépasse la fiction.
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