Résumé :
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Le dessin libre de l’enfant est adressé, il doit trouver son destinataire et compter sur son accueil bienveillant. Le dessin libre trouve sa place aux côtés d’autres formes d’expression et de communication : le langage, l’écriture, le jeu. Sa valeur a été reconnue tardivement, en particulier par les écrits des psychanalystes d’enfants. L’article met en avant les particularités du dessin libre effectué dans des contextes violents – guerres et exils forcés – et souligne qu’il est un puissant vecteur de soulagement pour l’enfant, car il permet souvent de soigner ses blessures psychiques. Le potentiel narratif du dessin lui donne une valeur de langage et peut permettre à l’enfant traumatisé d’user de son dessin comme d’un étayage identificatoire.
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