Résumé :
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La prise en charge des sortants de prison addicts reste très insuffisante. Dans un contexte de responsabilisation des individus, cet article met en lumière les ambivalences liées aux attentes des professionnels en addictologie en matière de motivation, de mise en récit de soi ainsi que le souci paradoxal de restaurer l’autonomie de personnes définies comme dépendantes. Il porte également sur les mécanismes, internes et externes à l’institution, susceptibles de réduire la marge de manœuvre des résidents dans le choix et la mise en œuvre de projets pourtant dits « individualisés ». Finalement, il interroge les limites des politiques dites génératives et la rigidité des schémas de soin et d’insertion en addictologie.
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