Résumé :
|
En protection de l’enfance, lorsque l’on travaille avec des jeunes considérés comme « incasables », on s’attend à être confronté à des manifestations d’agressivité, de destructivité, de haine. On ne peut cependant se résoudre à condamner ou à faire taire ces mouvements haineux. Ils sont une opportunité d’un travail éducatif et thérapeutique de mise en sens du symptôme, afin d’en enrayer la répétition mortifère. Les agirs violents de Jean, de Stéphane et d’Olympe nous invitent à questionner nos pratiques auprès de ces enfants en grande souffrance. Cela nécessite une contenance institutionnelle suffisante pour supporter d’être, un temps, destinataires de mouvements qui cherchent la bonne adresse.
|