Abstract:
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Le confinement et l’isolement des résidents ont particulièrement mis au travail le traitement de la perte, la capacité à être seul et le sentiment de continuité d’exister. Si certains ont pu trouver refuge dans l’évocation de souvenirs ou dans le recours aux objets internes secourables, certaines personnes âgées atteintes de maladie démentielle très sévère ont développé des formes graves d’apathie. En appui sur la notion de préoccupation soignante primaire, l’auteur met en évidence les aspects potentiellement traumatiques tant du côté des soignés que des soignants, d’une défaillance de contenance et d’une dilution des espaces intimes et professionnels.
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