Résumé :
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L’auteure examine en quoi les institutions psychiatriques, du fait qu’elles sont confrontées en permanence à la menace de désorganisation, ont recours à des mécanismes de défense de l’ordre du clivage qui figent la pensée et excluent ceux qui vont à l’encontre de la communauté du déni. À partir de l’exemple des réunions soignants-soignés, l’auteure montre en quoi la conflictualité est au contraire nécessaire au soin psychique. Comment penser l’institution psychiatrique comme un poste-frontière à occupation mixte, c’est-à‑dire comme un lieu qui fait symptôme, un lieu de confrontation et de compromis entre des forces qui s’opposent ?
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