Résumé :
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Au cours d’une vie de soignant nous pouvons craindre de nous trouver confrontés à des événements violents, surprenants, incompréhensibles, le suicide d’un patient par exemple, qui débordent nos capacités d’adaptation et de défenses. Mais il est aussi des pathologies comme les démences ou les psychoses qui nous confrontent au quotidien à des aspects terrifiants et à l’impossibilité d’élaborer, de penser. Choisir le métier de soignant, ne serait-ce pas un moyen d’approcher au plus près ces aspects inélaborables et violents présents dans le soin ?
À travers quelques vignettes cliniques nous évoquerons nos défenses de soignants mais aussi les ressources des institutions pour permettre une élaboration de ces peurs et empêcher ainsi l’installation de systèmes défensifs collectifs trop rigides.
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