Abstract:
|
L’auteure décrit avec une grande précision clinique le cas d’une adolescente aux prises avec une mère à forte emprise sur ses enfants, elle notamment. Elle subit également de mauvais traitements dans sa famille et adopte un comportement passif, ne suivant plus de scolarité, fuguant de son foyer et ne parlant guère aux éducateurs qui la suivent. Le changement interviendra avec le confinement dû au Covid. Son éducatrice acceptera de la prendre au téléphone chaque jour et le temps qu’il convient pour écouter sa demande de prise en charge affective. Pour A.-M. Royer, il convient de marquer la différence entre la bientraitance qui relève de normes comportementales éthiques et la bienveillance, qui part d’une générosité et d’une position de contre-transfert positif qui donnera à la jeune fille apathique l’assurance dont elle a manqué pendant sa période de maternage.
|