Résumé :
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Avec cet article reprenant le récit des fondations d’un dispositif groupal de formation psychanalytique : les « Journées Balint d’Annecy », les auteurs ont souhaité rendre un hommage à Simone Cohen-Léon qui s’y était beaucoup investie. Ils ont pris appui sur une situation clinique d’excitation dans un groupe pour illustrer les enjeux « pré-contre-transférentiels » dans la mise en place et dans le déroulement du dispositif. Ils formulent l’hypothèse de manifestations groupales d’excitation comme le témoignage d’effets fantômes survenus dans le groupe en héritage de la transmission non élaborée d’une généalogie du dispositif, de son histoire de ses origines et de ses filiations. Ils questionnent les aménagements du dispositif groupal Balint, avec l’introduction de la relaxation analytique groupale développée par Michel Sapir mais aussi de la mise en scène du corps par le psychodrame Balint développée par Anne Caïn. Peut-on y reconnaître l’apport dans les dispositifs de groupe Balint à médiation verbale, d’une médiation spécifique mobilisant une écoute du corps des participants ? Comment ce fond constant du pulsionnel, du « corps en relation », du corps individuel et groupal s’inscrit-il dans une pratique psychanalytique groupale ?
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