Résumé :
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Mélancolique, hyperactif et séducteur, Stefan Zweig fut très proche de Freud pendant trente ans. Chacun louait l’autre : Zweig, parce que Freud avait inventé avec la psychanalyse un fabuleux chemin de connaissance que la littérature pouvait emprunter ; Freud, parce que Zweig réussissait intuitivement, dans ses écrits, à saisir du psychisme humain "beaucoup de choses qui, sinon, n’auraient été vues, ni dites". Zweig lui rendra hommage dans un essai de 1931 qui est une merveille d’intelligence empathique, et c’est également lui qui, en 1939, à Londres, prononcera l’éloge funèbre de son ami. Outre ces deux textes, on lira ici un inédit en français consacré à "Malaise dans la civilisation", cet essai où la culture et la vie sociale sont saisies dans leur confrontation aux pulsions et à la restriction des libertés.
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