Résumé :
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Le traumatisme amène à la construction de la deuxième topique et de la théorie des pulsions qui l’accompagne, introduisant au dualisme pulsionnel entre pulsion de vie et pulsion de mort. La pulsion de mort participe de manière heureuse à l’investissement de l’objet, grâce à l’antinarcissisme, au changement d’objet de la sublimation ainsi qu’au deuil. De même, la compulsion de répétition donne une base temporelle au psychisme, une continuité primitive d’être à la stéréotypie autistique et assure de l’authenticité du transfert dans la cure classique. Le recours au masochisme, pourtant intricateur, est discuté. La répétition du traumatisme, le sentiment inconscient de culpabilité et surtout le clivage deviennent aussi de redoutables entraves à l’action de la psychanalyse. À partir du travail de Rachel Rosenblum sur le danger vital de dire ou d’écrire le traumatisme, deux cas cliniques de Sydney Stewart sont repris pour dégager des indices qui contre-indiqueraient une cure analytique.
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