Résumé :
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L’envie de pénis se présente comme un refus narcissique de notre incomplétude. En désignant le pénis comme son objet l’envie montre qu’elle est un effet d’une différence interne transposée sur la différence des sexes et dont il convient de se protéger. Ce traumatique endogène est fréquemment désignée du terme de vérité et métaphorisée par le pénis, mais aussi par le soleil ou quelque Dieu dans les mythes. L’envie nous révèle deux vérités du psychisme. Elle figure la propriété spécifique de Éros, la pulsion de vie, sa tendance à une extension infinie, impliquée dans tous les transferts et ambitions à advenir et qui se traduit par le souhait d’être en possession d’une source libidinale illimitée et inépuisable. L’envie nous rappelle aussi l’émerveillement devant la capacité du psychisme à réaliser le travail requis par les tendances extinctives et à soutenir et inscrire ainsi le vivant. L’envie élit et exalte toutes les sources de vie.
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