Résumé :
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L’envie est le plus souvent envisagée dans son intensité négative. Nombre de récits ou œuvres culturelles en rendent compte. Cette force destructrice a été théorisée par Melanie Klein. Elle la décrit dès le début de la vie et en souligne la base constitutionnelle. L’auteure reprend cette conceptualisation et la nuance en appui sur les critiques de Winnicott à ce sujet. Celles-ci ouvrent sur la question de l’environnement, son influence, et offrent une compréhension de ce qui se joue dans le travail analytique. Un cas clinique l’illustrera et permettra de montrer une des façons dont l’envie trouve à s’inviter dans la cure. Pour Julie, ce sera tout d’abord par les variations de son discours. Un mode interprétatif, donnant chair aux mots, marquera un tournant et favorisera un processus d’élaboration de l’envie, au travers de l’élaboration anale. Des mouvements projectifs à un possible accès à un autre regard sur soi, un chemin se trace, porté par le transfert, vers l’envie de, envie de vie.
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