Résumé :
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Entre traumatisme et masochisme, les liaisons sont nombreuses, particulièrement au moment de l’adolescence. L’auteure invite à considérer les actes d’attaque du corps comme la recherche d’une prise en charge d’expériences traumatiques antérieures. Leur réactualisation au moment de l’adolescence, attestant d’une intrication pulsionnelle insuffisante, autoriserait une reprise élaborative de leur genèse sollicitant particulièrement le « travail du masochisme ». Est ainsi proposée l’idée d’une voie masochiste « gardienne de la vie », le sujet ressentant dans les moments d’impasse le besoin d’une souffrance masochistement investie. Cette souffrance opère aux différents niveaux du masochisme : la douleur œuvre à héroïser la souffrance, la position active tempère les vécus d’intrusion en autorisant une forme de passivité dans la réceptivité corporelle de la douleur, et l’autosacrifice satisfait le besoin de punition réclamé avec force par le moi.
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