Résumé :
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S’intéresser à la dimension de l’intime en institution de soins longue durée semble être de l’ordre d’un jeu de dupe. La collectivité se heurte continuellement à la singularité, le public à la sphère privée. Rappelant les fonctions contenante, différenciatrice et protectrice de l’espace intime dans le développement de la subjectivité, l’auteure propose une réflexion sur les enjeux d’une dilution des espaces dans les liens résident/patient et leurs proches mais également entre le psychologue et son patient. Menace d’empiètement, perte de la subjectivité, diffraction de l’intimité, autant de risques à prendre en compte dans le travail auprès de personnes vulnérables accueillies en institution.
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