Résumé :
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À partir de vingt années d’expérience dans ce champ clinique, l’auteur met au travail la question de l’intime et des intimités en jeu lors de la période périnatale. En effet, cette clinique convoque le plus intime : l’embryon qui se développe comme fœtus et bébé, pour advenir en tant que sujet, interroge ses parents dans ce qu’ils vont devenir, mais aussi les soignants de l’institution qui partageront cette période émotionnelle très intense. Ainsi, accepter de donner la vie, et l’accompagner, revient à consentir à l’existence d’une intime part trouble, voire sombre, de la maternité. Aussi, les soignants, dans l’intimité du transfert, sont amenés à accompagner les « crises » périnatales, au même titre que l’on accompagne l’adolescence, ou le vieillissement, sans conclure trop rapidement sur le plan psychopathologique mais bien plutôt dans une démarche de prévention et d’accueil du plus intime.
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