Résumé :
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Dans les services de médecine, il y a à avancer là où cela s’assombrit, dans des lieux qui paradoxalement mettent en pleine lumière la réalité de ce que nous sommes, confrontés à l’impuissance ainsi qu’à notre propre mortalité. Il s’agit d’une « clinique du réel » , d’une clinique du trauma et de la perte. Les corps exposés aux regards de tous sont les témoins d’un intime dévoilé. Ce qui s’assombrit nous confronte à une traversée des ombres.
Cependant, l’ombre ne nous protège-t-elle pas aussi de trop de mise en lumière ? À regarder un tableau, n’arrêtons-nous pas notre regard, face à trop de contraste, au niveau d’un clair-obscur invitant à la flânerie, à la rêverie et qui permet de se retrouver dans l’intimité de soi-même.
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