Résumé :
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Dans un évitement de la réalité psychique que dictent l’urgence comportementale et spectaculaire du symptôme, mais aussi le surinvestissement de la perception et diverses modalités de l’externalisation, patients et cliniciens peuvent se trouver comme privés de leurs ressources représentationnelles pour penser l’anorexie et les conflits internes qui la sous-tendent. Les actions psychiques qui convoquent le jeu, le déplacement en diverses scènes, l’objectalisation et la sexualisation sont ici décrites. À travers deux exemples cliniques, diverses manifestations d’une insupportable intériorité seront évoquées avant d’envisager les voies analysantes et soignantes d’un retour vers « l’intérieur », d’une associativité retrouvée qui brise l’univoque du symptôme, ouvre une scène pour le sexuel et la diversité de ses conflits.
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