Abstract:
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Le procès contre la « faradisation » des soldats pour les contraindre à retourner au front au cours de la Première Guerre mondiale pose tout d’abord une question éthique tant pour le soldat que pour le médecin. Mais la question est aussi juridique, puisqu’il s’agit d’un procès et médicale pour savoir quel est le traitement le plus approprié dans ce type de cas. Quant à la question du diagnostic préalable, c’est celle qui continue de nous intéresser aujourd’hui. Elle en recouvre une autre, d’ordre étiologique, soit le débat qui n’a pas cessé entre l’organique et le psychogène.
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